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Exporter aux États-Unis - Ce qu'il faut savoir sur le financement à l'exportation

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5. Ce qu'il faut savoir sur le financement à l'exportation

Il peut être impossible pour vous de financer intégralement un projet d’exportation à partir des ressources de votre entreprise. Par exemple, vous pouvez avoir besoin de capitaux complémentaires pour assumer les coûts de production et d’exploitation jusqu’à ce que les marchandises soient fabriquées, expédiées et payées. En pareil cas, il vous sera utile de connaître les types de financement accessibles et de savoir où vous pouvez vous adresser pour obtenir un financement aux meilleures conditions.

Le guide intitulé Introduction aux aspects financiers de l’exportation, que vous trouverez à www.canadabusiness.ca/fra/page/2868, donne un aperçu détaillé de la façon dont les exportateurs canadiens peuvent financer leurs projets d’exportation vers les États-Unis. Les principes de base sont assez simples et nous les examinerons dans les prochaines sections.

5.1. Types d'aide financière

Il y a plusieurs types d’aide financière de base accessibles aux entreprises qui se lancent dans l’exportation : financement avant expédition, financement après expédition, financement à l’exportation à moyen terme, et financement de projet.

5.2. Obtention d'une aide financière

Trois principales sources s'offrent à vous pour obtenir l'aide financière dont vous pouvez avoir besoin, à savoir les banques, les programmes d'aide du gouvernement et le capital de risque. En voici une brève description.

5.3. Financement des acheteurs américains

Supposons que vous avez un client américain en vue et que cette personne, pour des raisons légitimes, ne dispose pas sur-le-champ des ressources financières voulues pour acheter vos marchandises. Vous pouvez être en mesure d’obtenir un financement pour cet acheteur en vous adressant à Exportation et développement Canada (EDC) qui offre des modalités de financement et de paiement plus souples aux entreprises qui veulent acheter des marchandises et des services canadiens. Mieux encore, vous jouirez d’une tranquillité d’esprit sachant que vous pouvez réaliser une vente au comptant alors qu’EDC assume les risques si votre client ne paie pas. Pour en apprendre davantage, reportez-vous à la page « Financement » du site Web d'EDC à www.edc.ca/french/financing.htm.

5.4. Modes de paiement

Le mode de paiement le plus courant aux États-Unis est le compte ouvert avec une période de crédit de 30 à 90 jours bien que la méthode de paiement la plus sécuritaire soit la lettre de crédit confirmée et irrévocable.

Les entreprises canadiennes qui exportent vers les États-Unis devraient être en mesure de proposer des modalités de crédit à leurs acheteurs. Le mode de paiement le plus courant est le compte ouvert, avec une période de crédit de 30 à 90 jours. Le paiement à « compte ouvert » signifie que vous convenez d'expédier les marchandises ou d'assurer la prestation des services avant d'être payé. C’est une méthode simple qui nécessite moins de paperasse que les autres modes de paiement, mais qui comporte un désavantage énorme – vous assumez pleinement le risque du crédit de l’acheteur et si ce dernier refuse de payer pour une raison quelconque, vous courez le risque de ne pas obtenir l’argent.

Vous pouvez vous protéger contre un tel risque, mais une autre solution consiste à chercher à obtenir de votre client des conditions de paiement plus favorables, du moins jusqu’à l’approfondissement de la relation. Ces modalités sont les suivantes :

5.5. Marche à suivre en cas de non-paiement

Si vous avez livré vos marchandises à l’entreprise américaine et que cette dernière ne vous a pas payé, quels sont vos recours?

Vous pouvez engager un avocat ou une agence de recouvrement, mais il peut-être très difficile pour un exportateur canadien de recouvrer le paiement de clients américains récalcitrants, en particulier lorsque ces personnes ont demandé la protection de la Loi de la faillite. Comme les recours en justice peuvent être excessivement coûteux, l'arbitrage ou la médiation en vue de parvenir à un règlement à l'amiable est de beaucoup préférable si vous pouvez y avoir recours. Pour ce faire, il faut avoir prévu une clause d'arbitrage ou de médiation dans le contrat conclu avec votre acheteur. Si ce n'est pas le cas, la meilleure démarche consiste à consulter un avocat et à déterminer s'il vaut la peine de chercher à obtenir le paiement.

Le recours à une agence de recouvrement agréée peut également vous aider à vous faire payer. Bien que moins dispendieuse que les honoraires d’un avocat, cette solution demeure néanmoins coûteuse puisque les agents de recouvrement prennent habituellement un pourcentage du montant à percevoir, à titre d’honoraires.

5.6. Réduction du risque financier grâce à des vérifications de crédit concernant les acheteurs

Le défaut de paiement d’un acheteur, en raison d’une faillite ou pour d’autres raisons, peut causer de graves difficultés financières à l’exportateur canadien qui n’a pas de sûreté réelle par rapport au risque inhérent à l’acheteur. Toutefois, quantité de solutions s'offrent à vous pour vous protéger contre le risque de non-paiement, notamment celle qui consiste à mener une vérification de crédit approfondie avant la signature du contrat. Voici une série de questions à poser :

Quantité de solutions s’offrent à vous pour vous protéger contre le risque de non-paiement, notamment celle qui consiste à mener une vérification de crédit approfondie avant la signature du contrat.

Il y a plusieurs endroits où vous pouvez obtenir cette information, notamment :

5.7. Réduction du risque financier grâce à une assurance à l'exportation

Si vous ne pouvez pas obtenir un paiement d’avance, l’achat d’une assurance quelconque ou d’une assurance à l’exportation constitue la meilleure façon d’éviter les graves conséquences du non-paiement d’un acheteur. Au Canada, ce genre d’assurance est une spécialité d’Exportation et développement Canada qui propose différents produits :

5.8. Fluctuations monétaires

Les fluctuations du dollar canadien par rapport au dollar américain peuvent avoir une incidence positive ou négative sur les profits à l’exportation. C’est ce qu’on appelle le risque lié au taux de change et vous devez en tenir compte dans vos plans de transactions et dans l’établissement des prix. Dans le cas contraire, vous pourriez déséquilibrer votre budget et ne pas avoir suffisamment d’argent pour honorer vos obligations, voire risquer la faillite.

Il existe deux principaux types de risques liés au taux de change :

Ces instruments financiers (aussi appelés « instruments de couverture ») sont complexes et vous devriez obtenir des avis comptables et financiers afin de déterminer ceux qui répondent le mieux aux besoins de votre entreprise. Ils vous coûteront de l’argent, donc assurez-vous de prévoir les frais dans votre plan financier.

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